This is actually a school assignment, but since it is (ludicrously) the thing I am most proud of from this semester, I am posting it anyway. For my french class we had to go to write the end of a bodice-ripper novel (taken from the french harlequin website ) to practice using the passe simple and our imagination. I chose, "Lady Mystere" by Kat Martin:
Pour protéger sa jeune sœur Claire de la lubricité de leur beau-père, lady Victoria Temple décide de fuir avec elle à Londres. Un somptueux collier de perles et de diamants dérobé dans le coffret à bijoux familial leur permettra, pense-t-elle, de vivre décemment... Mais le joyau, cédé à un prêteur sur gages peu scrupuleux, ne rapporte qu'un maigre profit vite épuisé, et, pour assurer leur subsistance, les deux sœurs n'ont d'autre choix que de se faire engager comme domestiques chez un aristocrate, le sulfureux duc de Brant. Ce dernier s'intéresse d'emblée à Victoria, dont le charme piquant l'intrigue et le séduit. Au fil des semaines, il lui fait une cour assidue à laquelle la jeune femme, bien que secrètement troublée, s'interdit de succomber. Elle ne peut pas, ne doit pas, baisser la garde. Car si le duc venait à découvrir leur véritable identité, les conséquences seraient terribles...
And this is my attempt at ghost writing, complete with heaving bosoms:
….un nuit Victoria restait devant le foyer du petite salon. Minuit s’approchait et un silence profond était descendu sur la maison. Même Claire s’était couchée dans son petit grenier et dormit, épuisé d’un jour long de travail de ménage. Victoria fut bien fatiguée aussi à cause de ce travail dur et inaccoutumé. Elle sut qu’elle devrait aller au lit aussi, mais elle attendit pour quelques minutes, se chauffant les mains (autrefois tel blanches et douces, mais maintenant rudes et ampoulées) devant les derniers charbons luisants du feu. Elle pensa avec inquiétude à son futur mystérieux, et elle ne put pas réprimer une envie vague et indéfinie, dont le nom elle ne connus pas.
Tout à coup, elle écouta le son doux d’un pas. Elle se leva brusquement, se tourna et voir le duc restant debout dans les pénombres de la porte. Il la regarda fixement avec les yeux brûlants. Victoria resta frigée dans leur intensité. Elle voulut fuir à la sécurité de sa chambre, mais elle ne put pas bouger. Il la sembla que sa corps fondait et elle trembla. Lentement, le duc s’approcha d’elle et avec sa main tourna le menton de Victoria afin qu’elle ne puisse pas éviter le regarder dans son visage séduisant et masculin.
« Pourquoi as-tu torturé moi ? » il grogna. « J’ai essayé de ne te désirer pas, mais je ne peux nullement résister. Je dois t’avoir ! »
Victoria se sentit une chaleur souleva dans sa poitrine. Elle haleta. Le duc saisit ses épaules et l’embrassa follement. Pour un temps qui sembla comme l’éternité, elle resta dans ses bras musclés, enflammée et ivre par la passion de sa touche. Mais dans un moment elle le repoussa avec effort et, tournant, courut du salon. Aussitôt qu’elle ait atteint sa chambre elle tomba au plancher, les larmes ruisselant le long de ses joues. Comme elle le voulut ! Elle souhaita qu’elle puisse succomber à la tentation de se perdre dans ses yeux, de se donner à la passion d’un amour fou. Mais elle dut penser au danger pour Claire—si leurs vrais identités étaient découvertes, qu’est-ce qui s’arriverait ? Non, si forte soit son désir, elle résolut de le résister pour le compte de la menace de Lord Montfort, son beau-père, qui doit continuer à les chercher.
* * *
Le lendemain, après un nuit sans sommeil où le visage et corps virile du duc hanta son imagination, elle allait au marché pour acheter les viandes du jour quand elle fut passée par un fiacre conduisant vite dans la rue. Au moment où il roula près d’elle, la boue et l’eau sale d’une grande flaque éclaboussa de ses roues et trempa sa jupe. Elle oublia, pour un moment, son rôle comme une domestique humble et cria, avec tout l’orgueil d’une vraie aristocrate, « Brute ! Tu m’as sali ! »
Elle fut surprise à voir le fiacre arrêta, mais soudainement son surprise devint horreur quand la porte ouvrit et elle vit le visage terrible de son beau-père, lui souriant.
« J’ai su que tu ne pourrais pas m’échappé pour toujours, » il dit, avec un rire cruel.
Avec une crie de désespoir, elle essaya à courir, mais Lord Montfort sauta du fiacre et la saisit par le bras avec une prise écrasant. Effrayée, elle faillit s’évanouir. Tout à coup, au fond de sa peur, elle écouta une autre voix, masculine et puissante.
« Libère-t-elle, tu bête ! ! »
C’est le duc de Brant, qui était arrivé sur la scène. Lord Montfort blanchit et laissa tomber le bras de Victoria. Il essaya de remonter dans le fiacre, mais le duc, trop vite pour lui, le frappa dans la mâchoire et il tomba, insensible, dans la boue. Puis le duc tourna et prit la tremblant Victoria dans ses bras.
« Oh ! » sanglota-t-elle, « c’est mon beau-père—je suis venue à cette ville pour sauver Claire de lui, mais maintenant il nous a trouvé, et vous avez découvert notre secret. Je ne suis pas domestique, mais une descendante de la famille Temple ! Mais, Oh ! Qu’est-ce que se passera à moi et Claire ?!? »
Le duc continua à la tenir dans ses bras forts. « Ne t’inquiètes pas, mon petit chou, » murmura-t-il. « Tu n’as pas rien à craindre. Je te la protégerai. »
Elle resta sa tête sur sa poitrine large et muscle et se rendit compte que, bien que son cœur continue à battre rapidement, ce ne fut plus de peur, mais d’un sentiment plus chaleureux. Lentement, elle leva la tête et lui regarda avec un espoir incrédule, et il l’embrassa devant tout le monde.
Postscript: Speaking of slightly-off approximations of French...
Tuesday, December 15, 2009
Friday, December 11, 2009
More Quotes
Yesterday I transcribed an interview with Salman Rushdie from the opening ceremonies of the Institute for Religion, Culture, and Public Life (where I have my workstudy job). It reaffirmed my appreciation of Rushdie's genius, which I forget about sometimes because I get so annoyed with the way he courts celebrity. I also didn't appreciate Midnight's Children (the one book of his I have read) as much as I probably should have because of its seeming heartless tendency to throw over the fate of individuals for the sake of the narrative's impact. Nevertheless, he has an understanding of the imagination, and of the power of images and myths, that I can only admire.
This is from the interview:
"...And for me the great most useful thing has been the power of religion to create very strong metaphors and I’ve gone back often to what I call dead religions, what’s more commonly called mythology. But remember that the great Greek myths were once the religion of Greece and Roman mythology was once the religion of Rome and it had all the apparatus of priests and anathemas and so on to defend it. Now that it doesn’t have that we can simply look at it as text and of course you find in these stories astonishing amounts of meaning compressed into very, very small amounts of words.
17:10
When I was writing The Ground Beneath her Feet, for example, and I was studying the Orpheus myth--Now you can express, you could tell the whole story of Orpheus and Eurydice in less then 100 words it doesn’t really require more than 5 or 6, what, 10 sentences maybe…and yet the amount of complexity, you know, pushed into that very small story is almost inexhaustible. You have this very complex examination of the relationship between love, art, and death and you can turn it this way and that way. You can say that what this story tells us, shows us is the power of art inspired by love to overcome death. Or it can tell us--if you are feeling more pessimistic--it can show us the power of death to destroy love, even when guided by art.
18:17
There isn’t a single reading there are many readings and that’s something that living religions also have in common that there is not a single way of reading the text. There are very rich and complex ways of reading these texts. So if your in the text business, you're very interested to see how much power can be concentrated in how little in these ancient works. So its been very important for me to examine that."
I strongly recommend listening to the rest
This is from the interview:
"...And for me the great most useful thing has been the power of religion to create very strong metaphors and I’ve gone back often to what I call dead religions, what’s more commonly called mythology. But remember that the great Greek myths were once the religion of Greece and Roman mythology was once the religion of Rome and it had all the apparatus of priests and anathemas and so on to defend it. Now that it doesn’t have that we can simply look at it as text and of course you find in these stories astonishing amounts of meaning compressed into very, very small amounts of words.
17:10
When I was writing The Ground Beneath her Feet, for example, and I was studying the Orpheus myth--Now you can express, you could tell the whole story of Orpheus and Eurydice in less then 100 words it doesn’t really require more than 5 or 6, what, 10 sentences maybe…and yet the amount of complexity, you know, pushed into that very small story is almost inexhaustible. You have this very complex examination of the relationship between love, art, and death and you can turn it this way and that way. You can say that what this story tells us, shows us is the power of art inspired by love to overcome death. Or it can tell us--if you are feeling more pessimistic--it can show us the power of death to destroy love, even when guided by art.
18:17
There isn’t a single reading there are many readings and that’s something that living religions also have in common that there is not a single way of reading the text. There are very rich and complex ways of reading these texts. So if your in the text business, you're very interested to see how much power can be concentrated in how little in these ancient works. So its been very important for me to examine that."
I strongly recommend listening to the rest
Monday, December 7, 2009
Quote of the moment
“I like what happens as a result of communication problems because I don’t think people communicate truly in any way,” he said. “Communication is always imperfect. Language is an imperfect instrument — so is sex, so is shouting at each other — and although you get the occasional moments when you feel truly connected, as George says in the film, they’re pretty hard to keep hold of.”
–Colin Firth, http://www.nytimes.com/2009/12/06/movies/06firth.html?pagewanted=1
Yes, I realize that I just quoted Colin Firth. Sometimes these things happen.
–Colin Firth, http://www.nytimes.com/2009/12/06/movies/06firth.html?pagewanted=1
Yes, I realize that I just quoted Colin Firth. Sometimes these things happen.
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